Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds dédiés à la riposte aux effets néfastes de la Covid-19 sur le pouvoir d’achat des ménages, a épinglé le ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale. Les auditeurs pointent une surfacturation sur le riz pour un montant de 2,5 milliards de francs CFA. Dans leurs conclusions, ils ont invité le ministère de la Justice à ouvrir une information judiciaire contre le Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) dudit département, Aliou Sow, désigné comme le coupable.
Dans une interview parue ce jeudi dans L’Observateur, Mansour Faye réfute ces accusations. Il était à la tête du ministère incriminé à l’époque des faits. Il estime que les vérificateurs de la Cour des comptes se sont trompés de base de calcul du prix de la tonne de riz. Il défend que ces derniers ont considéré les prix fixés par l’arrêté y relatif datant de 2013 et non ceux du marché durant la période en question. Lesquels ont été soumis par le ministère du Commerce à la demande de ses services.
Lorsque la presse a relayé le rapport de la Cour des comptes, le Président Macky Sall a interpellé Mansour Faye sur les accusations de surfacturation. «Je lui ai donné tous les éléments de réponse, confie celui qui dirige actuellement le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Je n’ai pas encore de retour, mais personne ne peut ne peut ne pas être convaincu par ces éléments d’information dont nous disposons.»
Mansour Faye ajoute : «On travaille, demain il y aura la reddition des comptes. C’est normal. Quand on nous confie des missions, qu’on puisse les accomplir en toute transparence et en toute honnêteté.»
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