Après 12 ans de procédure, l'affaire opposant Moussa Diaw Dieng à l'ONCAV connaît enfin son épilogue. Ce long combat judiciaire a pris fin avec un verdict en faveur de Moussa Diaw Dieng, après que la Cour suprême du Sénégal a déclaré illégale la suspension dont il avait été victime.
Tout a commencé par une suspension prononcée par l’ONCAV à l’encontre de Moussa Diaw Dieng, décision que ce dernier jugeait arbitraire. Après une longue bataille, la Cour suprême, dans son arrêt n° 76 du 7 juillet 2021, a non seulement annulé cette suspension, mais a également condamné l'ONCAV et son président, Amadou Kane, à verser 20 millions de francs CFA à Moussa Diaw Dieng à titre de dommages et intérêts, comme l’a rapporté Me Aliou Sène, son avocat à Thiès.
Cependant, l’ONCAV a multiplié les manœuvres pour retarder l'exécution de cette décision de justice, espérant épuiser la détermination de Moussa Diaw Dieng. Malgré ces tentatives, ce dernier n’a jamais baissé les bras. Soutenu par son avocat, il a poursuivi ses efforts pour faire appliquer la décision de la Cour.
Finalement, un huissier de justice a été mandaté pour procéder à l'exécution forcée. Après vérification des comptes de l’ONCAV, l’huissier a découvert un montant de 15 millions de francs CFA, réparti sur deux comptes, alors que les autres comptes de l’organisme étaient déficitaires. Cette somme, bien qu'incomplète, a été versée sous forme de chèque à l’avocat de Moussa Diaw Dieng, marquant ainsi un premier pas vers l’aboutissement de la procédure.
Cette affaire met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ceux qui cherchent à faire respecter les décisions de justice. Elle souligne également la persévérance de Moussa Diaw Dieng, qui n’a jamais cessé de croire en la justice et en l’État de droit, malgré les obstacles.
La ténacité de Moussa Diaw Dieng force l’admiration et rappelle l’importance de la persistance face à l’adversité. Cette victoire symbolise non seulement son triomphe personnel, mais aussi celui de la justice, rappelant que le Sénégal est un État de droit où les institutions ne peuvent se soustraire à leurs responsabilités.
Ainsi, ce long épisode se conclut par une victoire pour Moussa Diaw Dieng et pour l’État de droit. Il incarne la force de la résilience et la conviction que, malgré les obstacles, la justice finit toujours par prévaloir.
baoltimesnews : Momo
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