La mission de l'ONU au Mali (MINUSMA) avait annoncé vendredi qu'une patrouille avait été "la cible d'une attaque complexe" près de Ber, dans la région de Tombouctou, où elle avait d'abord heurté une mine avant d'essuyer des tirs.
Un Casque bleu burkinabè est décédé de ses blessures à la suite de l'attaque d'une patrouille vendredi dans le nord du Mali, portant le bilan à deux morts, a annoncé le porte-parole de l'ONU lundi.
Le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré lundi que le soldat de première classe Bouma Bamouni, 28 ans, était décédé vendredi et que le premier lieutenant Ali Barro, décédé dimanche, aurait eu 33 ans le mois prochain. Tous deux avaient rejoint la mission de maintien de la paix le 11 octobre 2022 "où ils ont servi avec professionnalisme, contribuant à nos efforts pour restaurer la paix et la sécurité au Mali", a-t-il déclaré.
La mission de l'ONU au Mali (MINUSMA) avait annoncé vendredi qu'une patrouille avait été "la cible d'une attaque complexe" près de Ber, dans la région de Tombouctou, où elle avait d'abord heurté une mine avant d'essuyer des tirs.
Un Casque bleu faisant partie du contingent burkinabè avait été tué et huit autres gravement blessés. Deux des sept autres blessés ont pu sortir de l'hôpital, a précisé Stéphane Dujarric lundi.
Le Mali est en proie depuis 2012 à une crise sécuritaire profonde partie du nord et qui s'est propagée au centre du pays et au Burkina Faso et au Niger voisins. Il est livré aux exactions des groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique, mais aussi aux violences des groupes proclamés d'autodéfense, des bandits et même des forces régulières.
La MINUSMA, avec environ 12 000 soldats déployés, est une cible privilégiée des djihadistes qui visent la présence étrangère et les symboles de l'Etat.
source: euronews français
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