Une nouvelle charte de la transition a été adoptée hier lundi au Mali par le Conseil national de la transition qui fait office de parlement. Mais ce nouveau document n’a pas tranché sur la durée de la transition à l’origine des sanctions de la Cédéao contre le Mali. La charte se contente de reprendre les propositions des assises nationales, à savoir une transition de 6 mois à 5 ans. Aucune date n’est donc annoncée pour la présidentielle.
Parmi les mesures, on peut noter l’amnistie accordée à « tous les acteurs ayant participé aux événements du 18 août 2020 et du 24 mai 2021 », autrement dit, aux auteurs du (double) coup d’Etat, à savoir Assimi Goïta et ses hommes. Les militaires veulent ainsi blinder leurs arrières avant de rendre le pouvoir pour éviter d’éventuelles poursuites.
Il y a aussi la confirmation de l’exclusion de Goïta à la prochaine présidentielle à travers une disposition qui interdit le président de la transition d’être candidat. Le poste de Vice-président de la transition occupé par Goïta au temps de Bah N’daw a été supprimé. Les ‘’parlementaires’’ désignés passent de 121 à 147 personnes, selon la presse malienne.
seneweb
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