Après le nord et le centre, le sud du Mali notamment les localités rapprochées de Bamako semblent être dans le viseur des groupes terroristes comme le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, JNIM en arabe), affilié à Al Qaeda qui a revendiqué les attaques de Markacoungo et de Kassela. Et à Bamako, chacun interprète ces faits et les commente à sa manière.
"C’est indéniable, c’est le banditisme d’accord, mais le terrorisme aussi, il y’a l’infiltration. Maintenant il faut savoir raison gardée et rester très vigilant face aux personnes de provenance douteuse. Ne pas les accepter dans nos domiciles, il faut surtout accepter d’aller à la dénonciation" réagit Mamadou.
"On dit le centre, ce n’est plus le centre seulement. Que ce soit le nord ou le sud, c’est tout le Mali qui est menacé maintenant. En réalité, le Mali n’a pas besoin de subir tout ça. Cette guerre-là, ce n’est pas le Mali, il faut que l’occident arrête. Parce qu’il y’a une main qui manipule derrière. Cette guerre-là, ce n'est pas l’Afrique. Ce sont les Occidentaux qui nous amènent ça. Mais il est temps aussi que nos autorités réagissent", renchérit Ibrahim.
"Quand tu me demandes, personnellement je pense que les terroristes sont à Bamako. Ce n’est plus aux portes de Bamako. Aujourd’hui, c’est pratiquement tout le pays qui est embrasé. Les terroristes n’ont pas pour l’instant le courage, la tactique ou la stratégie de pouvoir peut-être déstabiliser ou créer des problèmes à Bamako", ajoute Kamaté.
source: DW
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