Il se nomme M. Seck. Il habite à Dakar mais réside à Diourbel depuis plus d’une dizaine d’années. « C’est le travail qui oblige », voici les premiers mots de notre interlocuteur.
Ce quadragénaire garde son étal devant les locaux de baoltimes en face la mairie de Diourbel. Erigé une table remplie de chaussures, épinglé en haut des sacs à mains, sacs à dos et pochettes, le jeune homme se débrouille pas mal dans son activité.
« C’est un petit commerce mais quand même il faut reconnaitre que ça nous permet de satisfaire à nos besoins tant soit peu et contribuer à ma famille » renchérit-il.
Le husler communément appelé Hoosluman en wolof effectue tous les jours des vas et vient « Je viens toujours le matin jusqu’à 13heures pour rentrer chez moi à Thierno Kandji afin de prendre une pause avant de revenir l’après-midi travailler jusqu’à 22 heures » explique –t-il.
Cependant, Mamadou Seck rend grâce à Dieu mais se plaigne seulement du transport qui lui revient tous les jours presque à mille francs. Et ce qui est dommage dit-il « Des fois, ça ne marche pas. Ça peut arriver que je n’écoule aucun article ou marchandise ».
Interpellé s’il a bénéficié des financements, il répond : « Je n’ai jamais bénéficié d’un quelconque financement. Pourtant, je me bats bec et ongle pour ne pas tomber dans de mauvaises affaires ; Donc, j’en profite pour lancer un appel à l’Etat à travers ses services compétents d’identifier ceux qui travaillent et qui ont besoin d’accompagnement. Je suis confronté à un manque de moyens pour augmenter la capacité afin de satisfaire la clientèle » lance Mamadou Seck.
Il termine en rappelant, « je paye mes taxes, donc, j’espère qu’en retour, je suis éligible à tout projet de développement et de financement ».
baoltimesnews - Fasidi
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