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https://www.lemonde.fr/international/live/2022/12/27/guerre-en-ukraine-…
Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko, se sont rencontrés deux fois au cours des vingt-quatre dernières heures à Saint-Pétersbourg, pour « finaliser de nombreuses questions », rapporte l’agence de presse biélorusse Belta, le lundi soir, en marge d’un sommet informel de la Communauté des Etats indépendants (CEI), et le lendemain matin, au Musée russe de Saint-Pétersbourg.
« Si certains pensent (…) que nous n’avons fait que boire le thé, je dois dire que nous avons évoqué hier de nombreux sujets, pas seulement en prenant le thé, mais également à notre retour chez nous, dans la soirée », a souligné le président biélorusse, selon Belta. « Il faut parfois des années à certains Etats pour y parvenir. Nous avons mis de nombreux points sur les “i” dans la soirée, en poursuivant le dialogue de Minsk, puisqu’il s’agissait essentiellement d’économie. Je vous remercie pour le fait que nous ayons finalisé de nombreuses questions », a-t-il ajouté, en s’adressant à Vladimir Poutine.
Ce dernier s’est rendu la semaine dernière en Biélorussie, renforçant ainsi les craintes du gouvernement ukrainien quant à une offensive de l’armée russe menée depuis le territoire biélorusse.
06:57
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Quatre soldats ukrainiens tués à la frontière russe
Quatre soldats ukrainiens ont été tués lors d’une mission de reconnaissance spéciale près de l’oblast russe de Briansk, situé à la frontière nord de l’Ukraine.
Le FSB (le service fédéral de sécurité russe) a d’abord affirmé, lundi, qu’un groupe de « saboteurs » ukrainiens avait tenté de pénétrer la veille sur le territoire russe en possession d’armes et d’explosifs. Un soldat ukrainien, Ievhen Karas, a confirmé plus tard cette information sur Telegram. Il estime, en s’appuyant sur des photos publiées par le FSB, que ces soldats ont été tués par des mines terrestres.
06:27
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Kiev souhaite un sommet pour la paix d’ici deux mois
Dans un entretien avec l’agence Associated Press, Dmytro Kuleba, le ministre des affaires étrangères ukrainien, a déclaré lundi que son gouvernement souhaitait un sommet de « paix » d’ici à la fin de février aux Nations unies (ONU) avec le secrétaire général, Antonio Guterres, comme médiateur. Il prévoit néanmoins de s’entretenir avec Moscou à la seule condition que la Russie soit d’abord traduite devant un tribunal pour crimes de guerre.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a de son côté déclaré à l’agence de presse officielle RIA Novosti que la Russie « n’a jamais suivi les conditions fixées par d’autres. Seulement notre propre bon sens ».
M. Kuleba a aussi dit que l’Ukraine ferait tout son possible pour remporter le conflit en 2023. « Toute guerre se termine de manière diplomatique, a-t-il affirmé. Toute guerre se termine à la suite des actions entreprises sur le champ de bataille et à la table des négociations. »
Le ministre ukrainien a de nouveau minimisé les commentaires des autorités russes, selon lesquels elles sont prêtes à des pourparlers : « [Les Russes] disent régulièrement qu’ils sont prêts pour des négociations, ce qui n’est pas vrai, car tout ce qu’ils font sur le champ de bataille prouve le contraire. »
06:18 POUR APPROFONDIR
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« Je regrette de ne pas vous avoir cru » : en Géorgie, des exilés russes écrivent aux prisonniers politiques en Russie
« Cher Vladimir, vous êtes mon héros. Je suis jaloux de votre courage. Vous avez fait beaucoup pour éviter tout ce qui se passe aujourd’hui. Vous avez épuisé toutes les possibilités. Nous ne nous connaissons pas, mais j’espère qu’un jour nous nous verrons dans une Russie libre. Je vais très bien, je suis en Géorgie, entouré de gens merveilleux. J’espère qu’en Russie, bientôt, ce sera comme ça. »
La carte signée « Ilia, 23/11/22 » est destinée à l’opposant politique russe Vladimir Kara-Mourza, arrêté à Moscou en avril pour avoir critiqué l’offensive en Ukraine.
Depuis qu’il a fui Moscou pour trouver refuge, en juin, à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, Ivan Dobrotov organise chaque mois un atelier pour écrire aux prisonniers politiques en Russie. La dernière fois, l’événement a réuni une trentaine d’autres exilés russes arrivés récemment dans ce petit pays du Caucase.
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