Equateur: Quatre ( 4 ) policiers séquestrés durant l'état d'urgence

Create: mar 09/01/2024 - 08:36
Author: admin
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Évasion du Chef du Gang des Choneros : L'Équateur sous l'État d'Urgence

Ce lundi, le président équatorien, Daniel Noboa, a déclaré l'état d'urgence en réponse à l'évasion d'Adolfo Macías, alias Fito, chef incontesté du redoutable gang des Choneros. Cette bande, la plus puissante du pays, compte environ 12 000 membres armés.

Fito purgeait une peine de 34 ans de prison depuis 2011 pour délinquance organisée, trafic de drogue et assassinat à la prison de Guayaquil. Suite à son évasion, plus de 3 000 militaires ont été déployés dans l'établissement pénitentiaire. Les détenus ont été contraints de s'allonger pendant que des fouilles intensives étaient menées, impliquant même le déplacement des plaques de zinc couvrant les toits. Les autorités ont également détruit les antennes métalliques utilisées par les détenus pour communiquer avec l'extérieur, relate rfi.

Cependant, malgré ces efforts, Adolfo Macías reste introuvable. Le gouvernement peine à déterminer la date exacte de son évasion. Des troubles ont éclaté dans plusieurs autres prisons du pays. Le président Daniel Noboa, jusque-là critiqué pour son silence, a annoncé le décret instaurant l'état d'exception dans tout le pays. Il a souligné la nécessité de soutenir les Forces Armées politiquement et légalement pour faire face à la situation. Noboa a également déclaré qu'aucune négociation ne serait entreprise avec les terroristes, informe la même source.

Cette déclaration présidentielle peut être interprétée comme une manière indirecte de solliciter le soutien des Équatoriens lors du prochain référendum, axé principalement sur la question de la sécurité. Le pays est désormais soumis à un couvre-feu strict de 23h00 à 5h00 du matin pendant soixante jours.

Fito Macias avait été transféré en août dernier de la prison 8 de Guayaquil à La Roca, une prison de haute sécurité. Il avait ensuite été réacheminé vers le centre pénitentiaire El Inca à la capitale. Ces déplacements avaient entraîné des émeutes, en particulier après l'assassinat de Fernando Villavicencio, un candidat à la présidentielle qui avait publiquement accusé le narcotrafiquant de le menacer de mort.

baoltimesnews : Moise Fall

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