Nour Bakayako et Maïmouna* se promènent lentement au pied des grands arbres du jardin botanique de Bingerville, à l’est d’Abidjan. Le chant des oiseaux recouvre leur longue discussion. Parfois, ils s’assoient sur un banc avant de reprendre leur déambulation. Le duo n’est pas là pour la beauté de cet écrin de verdure, mais pour le calme et la discrétion des lieux. Nour Bakayoko est psychologue et suit Maïmouna depuis un mois.
Le thérapeute ivoirien propose depuis trois ans des consultations peu conventionnelles. Non pas dans le simple cadre du cabinet, mais dans un environnement jugé plus rassurant : parfois en ligne ou dans un parc, loin des regards et du jugement. « Au début j’avais honte, mais la nature me permet de me libérer. Personne ne m’empêche de m’exprimer, ça me soulage », confie timidement Maïmouna.
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