Alors qu'il se lance à nouveau dans la course présidentielle, Donald Trump fait face à une bataille judiciaire capitale. À partir de ce lundi 15 avril, l'ancien président américain comparaît devant la justice de New York pour son premier procès pénal, dans ce qui est connu sous le nom de l'affaire Stormy Daniels, a -t-on lu rfi.
L'accusation porte sur un supposé camouflage d'une transaction de 130 000 dollars versés à Stormy Daniels, une ancienne actrice pornographique, afin de dissimuler une relation extraconjugale présumée remontant à 2006. Cette somme aurait été présentée comme des frais juridiques, dans le but de limiter les répercussions sur la campagne présidentielle de 2016, que Trump dément catégoriquement.
Le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, voit dans cette affaire une fraude électorale, arguant que l'objectif était de cacher des informations potentiellement préjudiciables au candidat républicain. Le procès, qui devrait durer de six à huit semaines, impliquera un jury de douze citoyens dont les affiliations politiques seront examinées attentivement pour garantir leur impartialité.
Pour Donald Trump, il s'agit d'un procès politique visant à entraver son retour à la Maison Blanche. Mais les conséquences sur sa campagne électorale et sur le soutien de ses partisans demeurent incertaines. Selon certains observateurs, cet épisode judiciaire, bien que significatif, pourrait avoir moins d'impact que d'autres affaires le concernant à Washington, Atlanta ou Miami.
Malgré ses dénégations, Trump a affirmé qu'il témoignerait pour « dire la vérité », rejetant les accusations comme une « honte » et une « arnaque ». Ses avocats pourraient également envisager de faire appel en cas de condamnation, prolongeant ainsi le processus judiciaire déjà émaillé de controverses et de rebondissements.
baoltimesnews : Moise Fall
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