Le premier ministre du Soudan Abdallah Hamdok, en résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 25 octobre, a estimé dimanche 31 octobre que « la voie vers une sortie de crise » passait par le retour aux affaires de son cabinet. Selon un communiqué publié sur Facebook, le chef du gouvernement déchu a également réclamé la libération des dirigeants civils lors d’une rencontre avec les ambassadeurs américain, britannique et norvégien membres de la « troïka » à la manœuvre au Soudan.
Les responsables civils arrêtés pendant le putsch du général Abdel Fattah Al-Bourhane sont toujours introuvables, a indiqué leur avocat Kamal Al-Jizouli à l’AFP, demandant que « soit rendu public le lieu où ministres et politiciens sont détenus ».
« Acte grotesque »
Retenu un temps chez le nouvel homme fort du pays avant d’être finalement ramené chez lui, où il est sous « surveillance étroite », Abdallah Hamdok s’exprime depuis lundi via des communiqués qui sont publiés sur la page Facebook du ministère de l’information entré en dissidence.
seneweb
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