Au Mali, six mois après le départ des Français de Barkhane, Assimi Goïta et les Fama multiplient les communiqués de victoire. Entre propagande et réalités de terrain, enquête sur une grande muette en proie au doute.
Les officiers plastronnent dans leurs treillis d’apparat. Bien alignés derrière eux, leurs soldats sont tirés à quatre épingles. Ici et là flottent des drapeaux vert, jaune et rouge. Ce 20 janvier, la place d’armes du 34e régiment du génie militaire, à Bamako, est parée pour accueillir la fête des Forces armées maliennes (Fama). Arrivé comme d’habitude sous bonne escorte des forces spéciales, le colonel Assimi Goïta passe les troupes en revue puis s’installe dans la tribune officielle pour assister au traditionnel défilé militaire.
jeuneafrique
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