À 15 ans, il fomente l'assassinat de son père pour toucher l'héritage

Create: mar 17/01/2023 - 17:23
Author: admin
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iI fomente l'assassinat de son père à 15 ans

Ce fait divers sordide a eu lieu au printemps 2020, dans le Var (sud de la France). Le fils de la victime a été condamné en avril 2022 à 15 ans de réclusion pour avoir commandité l’assassinat. L’auteur présumé, 17 ans à l’époque, comparaît cette semaine devant la cour d’assises des mineurs de Draguignan, relate Le Figaro.

À la tête d’un riche patrimoine immobilier, Sylvain a été exécuté d’une balle dans la tête dans sa villa de Draguignan le 24 avril 2020. Rentier, récemment divorcé, il y vivait paisiblement avec son fils et sa nouvelle compagne. Le commanditaire de cet assassinat? Son propre enfant, Jordan*, âgé de 15 ans au moment des faits. Le mobile? Toucher l’héritage.

À la recherche d’un tueur à gages

Pour ce faire, l’adolescent cherche pendant un an à enrôler un tueur à gages capable de se charger de la macabre mission. Il en parle autour de lui, à plusieurs camarades de classe, interloqués, à des copains du quartier, jusqu’au jour où Adam*, 17 ans, appâté par le gain et influençable, ne se porte volontaire. Le jeune suspect se retrouve devant la justice des mineurs cette semaine.

Un “contrat” entre les deux associés
Cinq jours après l’assassinat, perpétré en plein confinement, les deux jeunes garçons sont interpellés. La PJ de Toulon découvre en outre le “contrat" signé entre les deux associés: “Si vous le tuer (sic), vous avez 2.000 et y aura pas de problème avec les condes (NDLR: les policiers). Vous inquiétez pas mais je veux qu’il soit mort”, précise-t-il sur une simple feuille volante.

Un ado “ingérable” et “manipulateur”
Devant les enquêteurs, sa belle-mère dépeint aussi un ado ingérable, “enfant-roi”, “manipulateur”, “menteur” et “vénal”. Elle confie qu’il “a déjà volé 900 euros à sa grand-mère”. Quant à l’auteur présumé, il souffre de troubles du développement et fréquentait un établissement scolaire spécialisé. Après quelques jours d’interrogatoire, il finit par passer aux aveux: “Je pense qu’il est fou et je suis le seul débile à avoir accepté”, lâche-t-il.

Selon la reconstitution des faits, “compatible avec les constatations techniques de l’expert balistique”, Adam* aurait hésité face à la cible, tenté de faire marche arrière et le “tir serait finalement parti accidentellement”.

Les débat se tiendront à huis clos pendant quatre jours à la cour d’assises des mineurs de Draguignan.

* noms d’emprunt

seneweb

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