La Cour suprême a déclaré inconstitutionnelle une loi datant de l’époque coloniale britannique et qui punissait l’acte de sodomie d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.
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La plus haute juridiction de l’île Maurice a dépénalisé les relations sexuelles entre personnes homosexuelles en déclarant comme non conforme à la Constitution une loi datant de l’époque coloniale britannique. Cette décision historique a aussitôt été saluée par la communauté LGBTQ de cette île touristique de l’océan Indien, connue pour sa tolérance et qui avait déjà, dans le passé, accueilli des événements homosexuels.
Mais jusqu’à présent, une loi datant de 1898 punissait toute personne coupable de sodomie d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Cet article du code pénal « n’a pas été introduit à Maurice pour refléter les valeurs mauriciennes mais est l’héritage de notre histoire coloniale avec la Grande-Bretagne », ont déclaré, mercredi 4 octobre, deux juges de la Cour suprême. « Nous déclarons en conséquence que l’article 250 [qui punissait les relations homosexuelles] est inconstitutionnel », ont-ils ajouté.
Le Monde fr
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