Une enquête a été ouverte suite aux perturbations des rotations du Train express régional (Ter), dans la matinée du mercredi 12 avril. Ce jour-là, vers 5 heures du matin, avant que la situation ne revienne à la normale, seuls 3 trains sur 15 roulaient. Les travailleurs protestaient contre le licenciement de Maty Gningue.
Lors du mouvement d’humeur, des “actes de sabotage” et de “malveillance” ont été notés, avec “la disparition” de clés de rames, souligne Le Quotidien dans son édition de ce vendredi. Le journal précise que les agents de l’équipe en service dans la nuit de mardi à mercredi sont ciblés par les premières investigations. Dans ce sens, les caméras de surveillance sont en train d’être visionnées pour trouver des indices.
En attendant les résultats de l’enquête, ces actes poussent les responsables à renforcer le protocole sécuritaire surtout après les manifestations, lors desquelles différentes plateformes du Ter ont subi un sectionnement de câbles.
“On n’en avait pas parlé mais il y a des tentatives d’actes de sabotage, lors des événements politiques. Au niveau des passerelles, certains ont tenté de jeter des pneus sur le tracé et même placé de l’herbe sur les rails. Nous avons dû tout désherber”, accuse le directeur général de la Senter, Abdou Ndéné Sall, repris par Le Quotidien.
Il ajoute : “Cette affaire va être tirée au clair parce qu’il faut situer les responsabilités. Après, on verra pour les sanctions et autres.”
seneweb
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