L'Hôpital Lübke de Diourbel est au centre d'une controverse suite à une dénonciation choquante par une femme concernant les conditions de maternité dans l'établissement. Cette révélation a soulevé des inquiétudes quant aux normes de soins de santé maternelle dans la région.
La plaignante, qui préfère rester anonyme, affirme avoir emmené une femme enceinte sur le point d'accoucher à l'Hôpital Lübke, mais que celle-ci n'a pas reçu une prise en charge adéquate. Malheureusement, le nouveau-né n'a pas survécu. Le cœur de l'accusation repose sur le fait que la parturiente aurait partagé un même lit avec une autre femme en train d'accoucher, une situation que la plaignante considère comme profondément anormale.
La plaignante évoque également des préoccupations concernant le service d'accueil de l'hôpital, affirmant que la femme enceinte a été laissée errer dans les couloirs de l'établissement, allongée sur une natte. Elle lance un appel au directeur de l'hôpital pour rappeler le personnel à l'ordre et garantir des conditions de maternité dignes et sécurisées.
En réaction à ces allégations, le service de communication de l'Hôpital Lübke, représenté par Fatou Kiné Pouye, a apporté des clarifications. Pouye a nié toute idée de partage de lit entre les patientes. Cependant, elle a admis que cette période connaît un afflux important de patientes, la demande excédant l'offre. La responsable de la cellule de communication a souligné que l'accouchement humanisé est autorisé, ce qui signifie que les femmes enceintes peuvent accoucher même sur une natte ou un matelas.
Bien que ces clarifications aient été fournies par la structure sanitaire, l'incident souligne la nécessité d'une enquête approfondie pour évaluer les conditions de maternité à l'Hôpital Lübke et garantir la sécurité des futures mères et de leurs bébés. Le directeur de l'hôpital devra peut-être prendre des mesures pour améliorer la qualité des soins de maternité et répondre aux préoccupations de la communauté.
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