Huit membres du bureau du Conseil économique, social et environnemental (CESE), tous membres de l’APR, ont boycotté la réunion convoquée mardi dernier par Idrissa Seck, le président de l’institution, pour l’examen des projets d’avis formulés dans le cadre de la première session ordinaire du Conseil. Les frondeurs reprochent au président du Rewmi d’utiliser cette station pour dérouler son agenda politique dont le dernier rendez-vous est l’annonce de sa candidature pour la présidentielle de 2024.
Dans un communiqué repris par Le Quotidien, le service de communication du CESE assimile ce boycott à un «acte grave de rébellion», qui «viole le décret (n°2023-357 du 22 février 2023) et porte atteinte à (l’)institution ainsi qu’à la République». Les auteurs du communiqué estiment que l’initiative des frondeurs menace le bon déroulement de la session qui doit être clôturée vendredi 28 avril.
La même source révèle que le chef de l’État est informé. «Le compte-rendu détaillé de ces faits a été transmis, séance tenante, à Monsieur le président de la République, actuellement en Arabie saoudite, poursuite à donner», précise le communiqué. Lequel ajoute : «Ces responsables de l’APR sont, au regard de leur comportement anti-républicain, disqualifiés pour exiger de qui que ce soit, notamment l’opposition, le respect de nos institutions.»
seneweb
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