Créée en 1896 et commencée à être populaire en 1920, la radio reste toujours l’un des médiums qui ont les plus larges diffusions dans le monde. Cependant, son contenu reste souvent identique dans beaucoup pays. C’est le cas au Sénégal. Un reportage réalisé montre nettement que les programmes sont pratiquement de la copie collée.
Comparée de nos jours et auparavant, il y’a une grande évolution, renchérit Mor Mar, un technicien de radio de la place. D’après lui : « Beaucoup pensent que la radio a perdu sa valeur à cause de la prolifération. Alors que, c’est cette multiplicité qui crée la concurrence. Et cette dernière permet aux uns et aux autres de faire de la qualité et de donner de bon produit. Donc, on note une avancée considérable tant sur l’aspect technique, sur le contenu mais aussi sur l’audience, car elle est accessible à tout le monde ».
Contrairement à lui, d’autres estiment que ce sont les mêmes contenus. C’est juste les noms qui changent, pour soutenir qu’il n’y a pas assez de grandes évolutions en ce sens
Saer Sy, représentant d’un quotidien national à Diourbel, mentionne que la radio est plutôt un médium de divertissement que de conscientisation et d’éveille de conscience : « Les programmes sont presque identiques. En plus, il y a plus de folklore, d'animation et de distraction ».
Ce dernier poursuit, en déplorant les statuts et lignes que beaucoup de détenteurs de radios méconnaissent aujourd’hui : « La plupart des radios communautaires tendent à être des commerciales alors que leur statut ne leur permettent pas. L’Etat doit prendre ses propres responsabilités à réguler. Également, les populations doivent être plus exigeantes par rapport aux radios afin que des programmes dignes de ce nom puissent être fournis ».
Les auditeurs invitent les acteurs à faire beaucoup plus de créativité.
baoltimesnews - Fasidi
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