Les vendeuses de poisson ont décidé de prendre les choses en main en exprimant leur mécontentement face aux conditions déplorables dans lesquelles elles exercent leur activité. Réunies autour d'une cause commune, elles ont décrété de ne plus payer la taxe municipale, communément appelée ''diouti'', tant que leurs préoccupations ne seront pas prises en considération et résolues.
Leur rêve initial d'un marché susceptible d'alléger leurs souffrances s'est transformé en déception depuis l'ouverture du marché de poisson. Les vendeuses révèlent rencontrer d'énormes difficultés, avec une insalubrité indescriptible qui règne sur les lieux. Le marché souffre d'un manque flagrant de système de canalisation efficace et d'entretien de la part de la mairie. De plus, l'absence d'électricité et d'eau, combinée à des vols répétitifs, rendent les conditions de travail encore plus difficiles.
Ces femmes courageuses ont décidé de briser le silence et de dénoncer la situation précaire dans laquelle elles se trouvent. Le marché de poisson, qui devait être une source de soulagement, est devenu un lieu où les défis s'accumulent au lieu de se résoudre.
La décision de ne plus payer la taxe municipale est un acte de protestation clair et un appel à l'action de la part de l'autorité municipale. Elles exigent des améliorations immédiates, notamment en matière d'hygiène, de système de canalisation, d'entretien régulier et de sécurité. Elles appellent la mairie à prendre leurs doléances au sérieux et à travailler ensemble pour créer un environnement propice à leur activité.
Leur action souligne la détermination de ces femmes à défendre leurs droits et à lutter pour des conditions de travail dignes au sein du marché de poisson. Le bras de fer engagé avec la municipalité devrait attirer l'attention sur les défis auxquels sont confrontées ces vendeuses, en espérant qu'une résolution rapide et efficace sera trouvée pour améliorer leur quotidien.
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