La célébration de la fête de Tabaski est prévue pour ce lundi. À cette occasion, la rédaction de Baoltimes a interpellé Serigne Ass Kandji pour rappeler aux musulmans les fondamentaux de cette fête religieuse.
D'emblée, le guide religieux précise que la Tabaski n'est pas une "farata" (une obligation) pour tous, mais plutôt une "sunna" (une pratique recommandée). "L'essentiel, c'est d'avoir un bélier en bon état. C'est-à-dire un mouton qui ne saigne pas, ne boite pas, n'est pas borgne et qui a une queue intacte", clarifie Serigne Ass Kandji.
Le Sacrifice du Bélier
Serigne Ass Kandji insiste sur l'importance du sang versé, qui est l'élément le plus essentiel de la célébration. De préférence, il est recommandé que le propriétaire de l'animal effectue lui-même le sacrifice.
La Prière de Tabaski
En ce qui concerne la prière, le fils de Baay Daara Kandji mentionne que si le lieu de prière est neutre (ne sert pas habituellement pour la prière du vendredi), il n'est pas nécessaire d'effectuer les deux rakats de nafila (prière surérogatoire). En revanche, si le lieu de prière sert habituellement pour la prière du vendredi, il est impératif de faire les deux rakats de nafila.
À l'approche de la Tabaski, Serigne Ass Kandji invite les musulmans à se conformer aux fondamentaux de cette fête, en mettant l'accent sur l'état du bélier et l'importance du sacrifice, tout en observant les règles de la prière. Ces rappels visent à garantir que la célébration se déroule dans le respect des préceptes religieux.
baoltimesnews : Thales Ndiaye
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