La bonne maîtrise de la crise sanitaire liée au Covid-19, le redémarrage rapide de l’économie et l’absence de réelle opposition suffiront-ils pour garantir à Ismaïl Omar Guelleh une nouvelle réélection à la tête de Djibouti ?
Ce 9 avril, la petite République va élire son président pour les cinq années à venir. Et peu de doutes subsistent quant au nom du futur vainqueur du scrutin, tant Ismaïl Omar Guelleh (IOG) semble, à 73 ans, le mieux placé pour se succéder à lui-même cette fois encore.
Comme en 2016, le chef de l’État affirme répondre aux demandes de sa population : « La jeunesse m’a dit de rester et c’est pour cela que je me représente », déclarait-il sur la BBC début mars, au moment d’officialiser sa candidature pour un cinquième mandat. C’est donc pour « finir le travail », selon les mots du directeur-adjoint de la campagne présidentielle, Djama Mohamed Hassan, qu’IOG accepte de rempiler une dernière fois avant d’atteindre l’âge limite fixé à 75 ans par la Constitution.
La « désertion » des opposants
jeuneafrique
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