Dans une démarche sans précédent, la France s'apprête à devenir le premier pays au monde à inscrire explicitement l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans sa Constitution. Cette mesure, qui sera soumise au vote du Parlement en Congrès le lundi 4 mars à 15h30 à Versailles, représente un moment crucial dans la lutte pour les droits des femmes qui a marqué le XXe siècle, informe rfi.
Le protocole de vote prévoit que les 925 députés et sénateurs prendront d'abord place dans l'aile du Midi du Château de Versailles. Sous le décor rococo, le Premier ministre Gabriel Attal présentera brièvement le texte, qui consiste en l'ajout d'une mention à l'article 34 de la Constitution, garantissant "la liberté pour la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse".
Après ces interventions, les parlementaires se rendront dans les salles adjacentes pour procéder au vote. Forts des scores obtenus lors du passage du texte à l'Assemblée et au Sénat, la majorité requise des trois cinquièmes du Parlement devrait être largement atteinte.
Une fois les résultats proclamés, le Congrès authentifiera les résultats, ne laissant qu'une seule étape à franchir : le scellement de la Constitution par le Garde des Sceaux. Cette formalité est prévue pour le vendredi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, au ministère de la Justice, en présence du président français Emmanuel Macron.
Cette démarche historique consacre l'IVG comme un droit fondamental en France, marquant ainsi une avancée significative dans la protection et la reconnaissance des droits des femmes.
baoltimesnews : Moise Fall
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