Les grands sites aurifères de cette région sont devenus prospères grâce à l’orpaillage traditionnel. Une richesse qui a créé un appel d’air avec l’arrivée de ressortissants de la sous-région.
Parmi les personnes attirées par les miroitements du métal jaune, figurent beaucoup de jeunes filles et de femmes. Présentées comme des ressortissantes nigérianes, elles sont venues avec l’espoir d’y trouver un emploi rémunéré, synonyme de meilleures conditions de vie.
Ces ressortissantes nigérianes sont les plus grandes victimes de cette traite d’êtres humains dans la région de Kédougou, qui compte plus de 200 sites d’orpaillage clandestins. Ces lieux grouillent de monde sur fond d’un véritable trafic de personnes, orchestré par un réseau très organisé.
Ce réseau est décrit comme étant formé de bandes criminelles organisées depuis le Nigeria avec des ramifications dans chaque zone ou lieu de transit, jusqu’à à la destination finale.
‘’Il y a des gens qui recrutent et qui sont établis au Nigeria et un comité d’accueil basé dans les frontières de Moussala Mahamine, dans la région de Kédougou’’, explique Kossoro Cissokho. Ce dernier est un responsable du comité de vigilance communautaire (CVC) de lutte contre la traite des personnes dans les sites d’orpaillage de Khossanto, dans le département de Saraya.
aps
- Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire