François Rebsamen, le maire de Dijon et président de la Fédération progressiste, a récemment exprimé son appel à la France pour faire preuve de compassion et de solidarité envers les personnes vivant dans la clandestinité depuis plusieurs années. Dans une tribune publiée dans Le Monde, il suggère que l'acquisition de la nationalité française pour ces individus pourrait être bénéfique pour l'économie du pays.
Selon les chiffres avancés par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en 2021, environ 700 000 personnes résident en France depuis plusieurs années, sans papiers ou avec de faux papiers. Cette situation est non seulement contraire à nos principes d'humanité, mais elle est également inacceptable. Bon nombre de ces personnes sont actives sur le marché du travail, souvent occupant des postes considérés comme en pénurie.
Initialement, le gouvernement avait semblé envisager une régularisation basée sur des critères spécifiques, une démarche qui est à la fois juste et nécessaire, et qui semble évidente pour moi. J'espère que cette initiative sera poursuivie.
En effet, alors que l'immigration liée à l'emploi a augmenté de 40,9 % en 2022, selon les données de la direction générale des étrangers du ministère de l'Intérieur, une circulaire datant de 2012 maintient ces immigrants dans un état constant d'incertitude et de peur. Cette directive laisse aux préfectures la libre interprétation des critères de régularisation, ce qui entraîne des disparités significatives d'un territoire à l'autre.
baoltimesnews - Moise
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