Dans quelle mesure l’Europe est-elle dépendante du Qatar pour son approvisionnement en gaz ?

Create: mar 20/12/2022 - 12:27
Author: admin
b

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez droitsdauteur@lemonde.fr.
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/19/dans-quelle-mesure-l…

L’énergie peut faire office de levier d’influence imparable et le Qatar ne le sait que trop. A l’heure où l’Union européenne tente de remplacer le gaz russe par d’autres sources d’approvisionnement, l’émirat, l’un des principaux producteurs de gaz au monde avec les Etats-Unis et l’Australie (à eux trois, ils comptent près de 60 % des exportations mondiales), a bien conscience que, depuis les débuts du conflit en Ukraine, il a une carte à jouer auprès du Vieux Continent. Il l’a d’ailleurs fermement fait valoir, dimanche 18 décembre.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le Qatar, un fournisseur alternatif de gaz, mais seulement à moyen terme
Alors que l’UE brandissait des mesures de représailles à l’encontre de l’émirat, impliqué dans le scandale de corruption qui a récemment frappé le Parlement européen, les autorités qataries ont, ce même dimanche, haussé le ton. La posture européenne pourrait avoir un « effet négatif » sur la « sécurité énergétique mondiale », a fait savoir un diplomate de l’émirat.

De fait, le Qatar a livré à l’UE, sur les dix premiers mois de l’année 2022, 16 % de ses approvisionnements en gaz naturel liquéfié (GNL). Il est son deuxième fournisseur, après les Etats-Unis et devant la Russie. Et l’émirat est de plus en plus courtisé par les pays de l’Union européenne. En témoignent les récentes tournées officielles à Doha de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, du président français, Emmanuel Macron, au chancelier allemand, Olaf Scholz, en passant par le président du conseil européen, Charles Michel. Avec, à la clé, la signature de plusieurs contrats, dans un contexte où le GNL représente désormais près de 40 % des importations de gaz de l’Europe, contre 22 % l’an dernier.

Étiquettes
Désactivé

Similar News