Coûte que coûte, la FIFA essaie de faire passer la pilule de la Coupe du monde bisannuelle. D’abord de l'Arsène Wenger, puis du Ronaldo (le vrai), du Peter Schmeichel, du Tim Cahill pour amadouer les supporters qui ont eu l’air d’avoir globalement rejeté cette possibilité. La FIFA avait prévu le coup et commandé un sondage auprès de deux agences indépendantes, IRIS et YouGov, qui ont mené l’enquête en juillet dernier auprès de 15 000 personnes. Et le résultat est formel : « La majorité des supporters veulent voir la Coupe du monde plus fréquemment », sachant que leur « fréquence préférentielle » est « bisannuelle ».
La majorité c’est bien, mais combien exactement ? Eh bien, aucun chiffre ou pourcentage n’est délivré dans l’ensemble du rapport. Ni même lorsque les résultats affirment que « dans toutes les régions du monde, les jeunes générations sont plus ouvertes et plus intéressées par le changement que les autres générations ». Pas très parlant tout ça, mais le joujou de Gianni Infantino est sur le coup puisqu'« une enquête élargie auprès de 100 000 personnes est actuellement en cours dans plus de cent pays. Plus internationale et plus représentative en matière de population, diversité géographique, mais aussi histoire et potentiel footballistique, elle sondera la fréquence des Coupes du monde de la FIFA masculines et féminines. Ses conclusions seront publiées le moment venu ».
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