Entretenir un amalgame pour reporter des élections est un présage à une crise institutionnelle synonyme de chaos. Macky vient de confisquer le pouvoir. Devant une telle forfaiture, chaque citoyen doit prendre ses responsabilités !
Une mobilisation générale de tous les partis politiques de l’opposition et de tous les citoyens épris de paix, de justice, de liberté et de démocratie s’impose et de manière ininterrompue.
Tous les citoyens sénégalais doivent se lever pour dire Non à cette énième forfaiture.
Au regard des soubresauts et des perturbations du calendrier scolaire, il est indéniable que seul le départ illico presto de Macky SALL peut sauver l’université, de Dakar en particulier d’une année blanche.
La peur de la défaite ou de la perte du pouvoir ne doit pas conduire celui qui se targue d’être un homme d’Etat à désacraliser les institutions, à embastiller des citoyens, à brimer d’honnêtes personnes et à attenter à la vie d’innocents.
Nous n’accepterons pas qu’un décret annoncé et non publié au journal officiel assassine notre démocratie.
Aucun subterfuge, aucune élucubration fût-elle pernicieuse ne pourra résister à la volonté populaire.
COHESION, UNITÉ, ACTION, en ces heures décisives, doivent être les armes privilégiées des patriotes qui œuvrent pour renverser le système, qui est à l’origine de tous nos malheurs, incarné aujourd’hui par Macky SALL.
Il est clair que la confiscation du pouvoir n’est que chimère, personne ne peut déposséder un peuple de sa puissance.
Quand un gouvernement fonctionne hors la loi, l’opposition doit s’opposer, en s’imposant, dans l’intelligence et la lucidité.
Et tenons le pour vrai que pour réussir une résistance, il faut une force morale et beaucoup de courage dans une bonne organisation du peuple.
PROS nous a révélé le Sénégal, la frustration est généralisée. Il n’y a qu’un combat qui compte. Démolir tout ce système. Le seul objectif du peuple demeure la chute du régime de Macky SALL et le triomphe des forces patriotiques, souverainistes, panafricaines.
Le peuple sénégalais mature est devenu réfractaire à toute sorte de combines et de manipulations.
Aujourd’hui, c’est de ne rien comprendre en politique que de croire que la manipulation et la persécution peuvent prendre le dessus sur la volonté populaire dans une démocratie.
« Ay caaxaan ak i tappalé… mu yaatu, mu rëy, mbaa mu diis, bu aw askan nee jodd, ci saa la koy nërmeel »
En définitive, les acteurs politiques qui entérinent ou avalisent un pouvoir arbitraire et abusif resteront, pour l’éternité, des lâches pour le peuple. Car, ils seront du mauvais côté de l’histoire.
Matar SENE, membre du bureau politique national et coordonnateur communal de PASTEF Diourbel.
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