Journée de la femme : Pertinente analyse de Karima Mbacké et Malick Sy

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Après dix jours de la célébration de la journée mondiale des droits de la Femme, un spécialiste et une exemplaire de femme de développement livrent leurs avis sur cette longue lutte qui a donné naissance à cette journée .

Malick SY coordinateur de la Rencontre Africaine des droits de l'Homme (RADDHO), une structure qui œuvre pour le respect de la dignité de la personne estime que des efforts ont été consentis mais ça reste beaucoup de choses à faire.

" Sur le plan politique des avancées ont été notées comme la parité et l'équité territoriale. Mais quant à l'équité sociale, beaucoup d'efforts doivent être consentis" a dit Mr Sy.

Revenant sur le thème de cette année : " L'autonomisation de la femme", le coordonnateur départemental de la RADDHO (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de L'homme) à Diourbel pense que c 'est loin encore d'être une réalité. D'après lui, tant que la Femme qui habite la zone la plus reculée du Sénégal ne l 'as pas senti, tant que le système de financement des femmes ( je vous prête 100F et vous payez 125F) n'est pas révolu , tant que les accouchements à domicile ou bien faire des kilomètres pour accoucher ne ont pas éradiqués , tant que l'accès aux terres n 'est pas facile pour elles, on ne saurait parler vraiment d'une autonomisation.

En plus, Malick Sy mentionne d'autres problèmes qui doivent être résolus : " Les services sociaux de base ne sont pas nombreux. Il y a déficit de sages femmes" avant de rappeler le vrai sens de cette journée dédiée aux Femmes : " La célébration est dévouée. Cette journée ne doit pas être une fête de folklore mais plutôt réservée à une réflexion profonde. Elle ne doit pas non plus servir de tribune au président de la République pour faire encore des promesses. Elle doit permettre de voir comment encadrer les femmes, leurs AVC qui est un système de solidarité efficaces, comment capacité les badianes gokh et les accompagner dans leurs missions afin que la Femme puisse connaître une autonomisation.

Pour Karima Mbacke, femme au développement, elle abonde dans le même sens que son prédécesseur: " Les droits des femmes connaissent une réelle évolution. Aujourd'hui, nombreuses sont scolarisées mais n'empêchent des efforts méritent d' être faits." Renchérit elle.

Pour cette dernière, elles doivent être placées au cœur du processus du développement économique de notre pays parce qu'elles représentent 54% de la population.

Aussi, Sokhna Karima Mbacke regrette et sensibilise contre les violences et invite l'Etat de corser les sanctions .

Pour finir, elle plaide pour que l'accès aux terres soit facile .
baoltimesnews - IB

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