Le club a annoncé lundi 8 mai dans un communiqué le départ de son président, qui avait revendu l’OL aux Américains d’Eagle en décembre 2022. Il devait encore rester trois ans, mais les déboires sportifs de l’équipe masculine en ont décidé autrement.
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Plus qu’une page qui se tourne, c’est un livre d’histoire de l’Olympique lyonnais qui se referme. Après presque trente-six ans d’une présidence digne du plus longévif des édiles – son règne a été plus long que le premier mandat de l’illustre maire de Lyon Edouard Herriot entre 1905 et 1940 –, Jean-Michel Aulas passe la main à la tête du club de football. Une main que les nouveaux propriétaires américains d’Eagle, avec John Textor à leur tête, lui ont quelque peu forcée, tout en lui caressant, puisqu’ils doivent lui verser une indemnité de 10 millions d’euros.
Ce départ, annoncé par le journal L’Equipe dans la nuit de dimanche à lundi, a été confirmé lundi 8 mai au matin par un communiqué de presse du club rhodanien. Il est plutôt inattendu car après le rachat du club, valorisé à 800 millions d’euros en décembre 2022, le deal était clair : le vendeur devait rester en place pour une durée de trois ans. Mais, en quelques mois, les déboires sportifs se sont accumulés, dont une élimination en demi-finale de Coupe de France après une prestation indigne à Nantes. Les crispations entre le clan Textor et le président lyonnais, guère habitué à partager son pouvoir, se sont accentuées.
Le léger redressement de la deuxième partie de saison ne cache pas les manques d’une politique sportive désuète. Et après sa victoire au prix d’un scénario de folie dimanche face à Montpellier (5-4, après avoir été mené 4-1), en l’absence inhabituelle – et rétroactivement compréhensible – de Jean-Michel Aulas, l’OL ne pointe qu’à la 7e place. Les Lyonnais sont à trois points d’une qualification en Ligue Europa Conférence (le troisième échelon européen), qui sera dure à obtenir à quatre journées de la fin du championnat de France et qui n’était de toute façon pas l’objectif initial.
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