La démission de Noël Le Graët, auquel il était particulièrement lié, fragilise inévitablement Didier Deschamps, qui a rempilé jusqu’en 2016 au sortir de la dernière Coupe du monde.
Noël Le Graët s’est finalement rendu à l’évidence. Écoutant la voie de la raison comme l’avait invité à faire Jean-Michel Aulas, le dirigeant breton a démissionné, mardi, de la présidence de la Fédération Française de Football. L’homme d’affaires de 81 ans, qui ne compte pas en rester là et a d’ores et déjà annoncé son intention de porter plainte contre la Ministre des Sports et de demander l’annulation de l’audit qui a précipité sa perte, ne devrait donc pas entraîner le Comité exécutif de la FFF dans sa chute.
La démission de Noël Le Graët pourrait en revanche être fatale à Corinne Diacre, dans la tourmente depuis le putsch lancé par Wendie Renard et dont l’avenir sera discuté le 9 mars par un conseil d’experts. La sélectionneuse tricolore a perdu son plus grand soutien et inévitablement fragilisée. Il en est de même de Didier Deschamps. Car s’il est assuré de poursuivre l’aventure sur le banc tricolore, l’ancien milieu de terrain ne bénéficie plus d’un blanc-seing à la tête des Bleus.
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