Le plus gros gérant d’actifs au monde prévient qu’il va réduire son soutien aux résolutions d’actionnaires proclimat lors des assemblées générales annuelles, notamment en raison de la guerre en Ukraine.
En janvier 2020, Larry Fink, le patron de BlackRock, le premier gestionnaire d’actifs au monde, avait surpris en adoptant une posture proclimat. Dans sa traditionnelle lettre annuelle aux dirigeants d’entreprise, il avertissait alors que le risque climatique allait bouleverser sa politique d’investissement. Le lecteur pouvait s’attendre à ce que le géant financier utilise dorénavant son pouvoir pour pousser les entreprises à lutter contre le réchauffement climatique.
Changement de pied, mardi 10 mai, lorsque l’équipe chargée de l’engagement actionnarial de BlackRock a mis à jour sa politique de vote en assemblée générale (AG) annuelle, pour les sociétés dans lesquelles le gestionnaire d’actifs est investi. Dans une note, celui-ci prévient qu’il va réduire en 2022 son soutien aux résolutions émanant d’actionnaires proclimat, soumises en AG ces derniers jours et dans les prochaines semaines.
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