Peut-on se fier uniquement sur une seule et unique raison, la proximité du Maire à sa population pour lui dérouler le tapis rouge. Un Maire, proche de sa population, qui assiste à la célébration des événements religieux, culturels, décès, mariages et baptêmes entres autres.
Ce juste facteur en est-il réellement la raison principale, fondamentale qui déterminera ou orientera notre choix où alors, devons-nous, Nous Diourbellois, émerger sur la conscience et demander mieux tout en exigeant un leadership fort décrit par le profil recherché en matière de gestion et de bonne gouvernance.
Les élections locales, c’est une affaire de la localité, nous devons orienter, guider notre choix à la candidature qui répondra aux critères au profil recherché. Le premier magistrat de la ville doit être en* mesure de répondre à toutes les attentes et aspirations des Diourbellois. C’est plutôt une affaire de responsabilité que de proximité.
La gestion de la collectivité exige des compétences et sans nul doute, tous les citoyens savent pertinemment qu’il s’agit de compétences propres et de compétences transférées. Il ne s’agit pas de question de proximité mais de compétences établies par le code d’administration communale et déterminé par la loi portant l’acte 3 de la décentralisation au Sénégal.
Par conséquent, des fenêtres importantes sont prévues par la loi par exemple la coopération décentralisée qui est une véritable opportunité à mettre en valeur et nécessitera également des compétences. De même la participation citoyenne pour recueillir les avis, propositions et suggestions des administrés est prévue par la loi. Leurs applications demandent de la compétence graduelle, technique, administrative et managériale.
Cependant, le maire, agent de la commune, est le représentant de la commune en justice. Le port de l’écharpe à cet effet doit faire l’objet de mérite car il passe tous les contrats et administre les biens du patrimoine communal.
A vrai dire, si un maire-allié à la mouvance républicaine permet de faire bénéficier à sa localité des réalisations des programmes étatiques ceux du promo-ville, de la FERA ou de l’ASER etc…., ne serait-il pas plus important, plus profitable et rentable s’il s’agit d’un membre du gouvernement, un militant et partisan de la 1ere heure du président et de la mouvance. Ne serait-ce une idée pour jauger et encourager les esprits factuels de l’ombre, débatteurs, analystes et observateurs pour ne pas dire acteurs.
A ce titre, il est chef des services municipaux, exécute les décisions du conseil, organise et dirige les services administratifs de la commune et responsable du bon fonctionnement. Le maire est ordonnateur du budget et dispose du pouvoir hiérarchique ce qui permet de s’interroger sur l’évolution du budget communal. Les prévisions estimées sont-elles recouvrées ou alors comment déterminer l’efficacité du maire sur le montant alloué par le fond de dotation et d’équipements des par l’Etat du Sénégal en son ministre chargé des collectivités locales.
Il est bien évidemment le responsable de la police municipale. Il s’agit ici de la police administrative dont l’objet est d’empêcher les troubles à l’ordre public et d’en limiter les conséquences.
Le maire doit faire de sorte que ces vertus ne soient troublées, ce qui lui octroie une vaste compétence touchant la circulation et les permissions de voiries, la protections contre les dangers, la lutte contre les incendies et fléaux divers etc….ces différentes fonctions non matérialisés par le maire engendre des pertes énormes par exemple les taxes de la voirie si l’on sait que la devanture de la mairie elle-même est un parking des gros porteurs, camions, voitures immobilisées ou taxis etc….de telles compétences nécessitent un profil exigu, un maire à vrai dire compétent, efficace et providentiel.
Autrement, il s’agit de la police d’Etat qui sont exactement des services de l’Etat, c’est la sureté nationale chargé de faire respecter les règlements de police et de réprimer les atteintes à la tranquillité publique.
Sur un autre registre donc, il est agent de l’Etat. En revanche, le maire se trouve soumis au pouvoir hiérarchique des autorités de l’Etat qui peuvent lui adresser des ordres qu’il est tenu d’exécuter et non au pouvoir de tutelle qui s’applique à toutes ses autres compétences. En cette qualité, il est chargé de publier et d’exécuter des lois et règlements, d’exécuter les mesures de sureté générale mais il existe d’autres lois et règlements particuliers qui lui attribue d’autres fonctions telles que le maire, agent de l’Etat est l’officier d’Etat civil et responsable. Cette responsabilité du maire de la commune de Diourbel est la résultante d’un désordre incommensurable dans la mesure ou la délivrance de l’acte d’Etat civil est synonyme de parcours du combattant et pourtant il pourrait juste se faire en un clic.
A noter les tares maculées de la gestion du maire sortant devant une opposition trop muette voire même inexistante, Nous Diourbellois, devons-nous se limiter au seul critère de la résidence à la simple expression « maire résident, maire proche entre guillemets à sa population» ou bien devons-nous pousser la réflexion et opter pour le profil du maire compétent qui nous consacra l’émergence ou nous installera sur les rampes du développement. En silence, devons-nous croire qu’un allié puisse mieux faire qu’un partisan de l’heure.
Je vous invite,
Nous Diourbellois à orienter et à réorienter notre choix à la candidature qui prône l’excellence basé sur la compétence, le leadership et la bonne gouvernance.
Pour terminer à titre d’éloge, Nous DIOURBELLOIS, vous remercie Mr le Directeur de l’emploi de toutes vos entreprises et réalisations notamment la réhabilitation des jardins publics et implantation de Wifi gratuits sans oublier Cicom, Fablab et autres.
Nous DIOURBELLOIS, faisons-nous un choix utile, choisissons le meilleur, le candidat le plus compétent.
Wakhidoune,
Baol baol
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