Législatives : ABS appelle à une mobilisation sérieuse pour l'Assemblée nationale et défend le secteur privé national

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Le président de la coalition And Bessal Sénégal (ABS), Abdoulaye Sylla, n’a pas mâché ses mots lors de sa première sortie publique à l’occasion du lancement officiel de la coalition, ce dimanche à Dakar. En se prononçant sur les législatives, Sylla a exhorté ses militants et sympathisants à accorder une grande importance à ces élections, affirmant que « l’Assemblée nationale est le deuxième tour de l’élection présidentielle ».

Mettant en avant les priorités de sa coalition, Sylla a promis de défendre le secteur privé national. « Une fois la majorité obtenue, nous allons proposer des lois qui permettront d’allouer 50 % des marchés au secteur privé national », a-t-il déclaré. Il a également ajouté que son objectif est d’installer « un autre type de député » et de fédérer « tous ceux qui sont engagés dans le social ».

En réponse aux critiques à son encontre, Abdoulaye Sylla s’est montré ferme : « J’ai honte de certaines pratiques. Moi, je ne connais que la culture du travail », a-t-il affirmé, tout en rappelant que sa vision, depuis son jeune âge, a toujours été de devenir un multimilliardaire. « Je rends grâce à Dieu aujourd’hui. Je suis le champion de la création d’emplois au Sénégal », a-t-il soutenu.

Le leader de la coalition ABS a également insisté sur l’urgence de la création d’emplois pour la jeunesse sénégalaise. Selon lui, la dette actuelle du Sénégal, souvent contractée à l’étranger, pourrait être évitée si l’État permettait aux Sénégalais d’investir localement dans des banques nationales. Cela, selon lui, serait un des piliers du développement économique.

Sylla a également abordé les accusations portées contre son entreprise, révélant que celle-ci a failli fermer ses portes. « Pendant plus de deux ans, mes machines ont été à l’arrêt. Malgré cela, j’ai réussi à payer mes agents à hauteur de plus de deux milliards de francs CFA », a-t-il précisé.

Quant aux allégations selon lesquelles il aurait transporté de l’or ou déposé deux millions d’euros dans une banque en France, Sylla les a fermement niées. « Comment quelqu’un qui n’est même pas dans le pays peut-il emporter de l’or ? Et comment croire que j’ai pu déposer une telle somme dans une banque en France ? Quiconque a un minimum d’expérience ne croirait pas à de telles rumeurs », a-t-il rétorqué.

Abdoulaye Sylla a conclu son discours en affirmant que ceux qui veulent redresser le pays doivent être des modèles d’intégrité. « Kou beugeu dioubeunti, da ngua wara nék si jub » (Celui qui veut corriger doit être droit), a-t-il lancé, soulignant ainsi l’importance de l’exemplarité pour ceux qui aspirent à redresser la nation.

baoltimesnews : Thom D

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