Alors que beaucoup s’attendaient à la nomination du nouveau président du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) ce jeudi, la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a surpris tout le monde en reportant cette décision. En effet, elle a renvoyé la balle aux acteurs de la lutte, leur demandant de proposer trois candidats parmi lesquels elle choisira le prochain président du CNG.
Depuis la fin du mandat de Bira Sène le 30 septembre, le monde de la lutte est en attente de cette nomination clé. Ce jeudi, une réunion a eu lieu au siège du ministère des Sports, en présence de plusieurs représentants du monde de la lutte, notamment des communicateurs traditionnels, des associations de lutteurs en activité, des promoteurs, et des arbitres. Cependant, à la surprise générale, la ministre n’a pas procédé à la désignation du nouveau président.
Une démarche inclusive avant tout
Lors de cette réunion, Mme Khady Diène Gaye a expliqué que la présidence de la République et le gouvernement privilégient une démarche inclusive pour cette nomination cruciale. Elle a donc pris le temps de consulter les différents acteurs du secteur de la lutte afin de mieux prendre en compte leurs avis et attentes.
Elle a ainsi déclaré :
« Le président de la République et le Premier ministre sont dans une démarche inclusive. C’est pourquoi ils nous ont demandé de nous concerter avec les acteurs avant de prendre une quelconque décision. »
Cette approche vise à garantir que la personne choisie pour présider le CNG soit en phase avec les aspirations des acteurs du milieu.
Trois candidats à proposer d’ici mardi prochain
La ministre a invité les différentes associations du secteur de la lutte à lui fournir une liste de trois candidats d’ici mardi prochain, date à laquelle elle choisira l’un d’entre eux pour diriger le CNG. Elle a également précisé que le futur président du CNG ne sera nommé que pour un mandat d’une année, lequel sera assorti d’une convention d’objectifs. Cette mesure vise à instaurer une évaluation à la fin de cette période, afin de décider si la personne en poste sera reconduite ou non.
« Je leur ai demandé de me fournir une liste de trois candidats et je choisirai l’un d’entre eux. Le nouveau président du CNG aura un mandat d’une année assorti d’une convention d’objectifs. À l’issue de son mandat, on pourra évaluer pour voir s’il sera reconduit ou non », a ajouté Mme Khady Diène Gaye.
Une attente sous tension dans le milieu de la lutte
Le monde de la lutte reste en attente du choix qui sera fait, alors que la fin de mandat de Bira Sène a laissé un vide à la tête du CNG. Les prochains jours seront déterminants pour l’avenir de cette institution et pour l’ensemble des acteurs de la lutte sénégalaise, un sport qui occupe une place centrale dans la culture populaire du pays.
En attendant la nomination officielle, les spéculations vont bon train, et les différents acteurs se préparent à proposer les profils les plus qualifiés pour cette fonction stratégique. L’intérêt pour une gestion plus participative du CNG témoigne d’un désir de réforme dans la manière dont la lutte est encadrée et dirigée.
baoltimesnews : Momo
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