À chaque fête de Tabaski, Daouda Mbengue, habitant de Mbacké et boucher de métier, se distingue par une activité particulière : la vente de couteaux. Pour faire plaisir à ses clients, il se consacre à cette tâche saisonnière avec dévouement et expertise.
Rencontré au centre-ville de Diourbel, Daouda est aisément reconnaissable par son tablier rempli de plus d'une cinquantaine de couteaux de diverses formes et qualités. Connaisseur avisé, il nous dévoile les différentes marques de ses articles : « Il y a plusieurs catégories de couteaux : les 108, Tramontina, la tête de lion et Commando. Ils peuvent être réutilisés plusieurs fois », nous confie-t-il.
Sur la question de son choix de Diourbel comme lieu de vente, Daouda explique : « Cela fait plus de sept bonnes années que je viens à Diourbel pour vendre. D'une part, c'est pour satisfaire mes clients qui se trouvent au marché, au foirail et à Keur Goumack. D'autre part, je préfère Diourbel parce que c'est une ville de Serigne Touba. »
Interrogé sur la dualité du couteau en tant qu'outil et arme blanche, notre interlocuteur montre une grande conscience de cette réalité et invite ses collègues à adopter ses pratiques sécuritaires : « Il faut bien protéger les couteaux, éviter les foules et rester très vigilants », conseille Daouda Mbengue avec fermeté.
À travers son engagement et son souci du détail, Daouda Mbengue incarne la combinaison parfaite de tradition et de sécurité. En période de Tabaski, son service devient essentiel pour ceux qui cherchent des outils de qualité tout en assurant une manipulation sécurisée. Son expérience et sa dévotion montrent l'importance de la responsabilité dans le commerce, surtout en temps de fête.
baoltimesnews : Thales Ndiaye
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