À l'approche du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en Côte d'Ivoire, une attention particulière est portée sur les implications économiques pour les entreprises, tant ivoiriennes qu'étrangères, impliquées dans cet événement majeur.
Rfi a posé le débat. Les grandes compétitions sportives sont souvent considérées comme des investissements risqués pour le pays hôte, et cela a été souligné par l'édition précédente au Cameroun, survenue en pleine pandémie de Covid-19. Les espoirs des organisateurs n'ont pas été pleinement réalisés, la CAN n'ayant pas joué le rôle escompté en tant qu'accélérateur de croissance. Bien que les retombées macro-économiques demeurent incertaines, certaines entreprises tirent toujours profit de la construction des installations et de la prestation de services pendant la durée du tournoi.
En ce qui concerne les stades, les contrats ont majoritairement été remportés par des entreprises chinoises. S'inscrivant dans la diplomatie des stades déployée par Pékin dans de nombreux pays du Sud, la Chine a "offert" à la Côte d'Ivoire un stade de prestige, érigé à Ebimpé, au nord de la capitale Abidjan. Doté d'une capacité de 60 000 spectateurs, il est aujourd'hui le plus grand stade du pays.
baoltimesnews : Momo
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