Le président du think tank idées Sénégal a souligné trois points essentiels pour que le dialogue national, qui sera lancé ce mercredi à à la salle des banquiers du palais de la République par le président Macky Sall puisse connaître une réussite. L'éditorialiste a donné cet avis dans un entretien avec la rts.
D'après lui, le contexte est assez particulier parce que le Sénégal est dans un climat socio politique très difficile, très tendu. Comparé à l'ambiance qu'on trouve en Afrique , on observe des signes similaires au pays de la téranga , alors que le Sénégal constituait un vitrine de démocratie dans le continent subsaharien.
En ce sens, l'éditorialiste conseille de ne pas dépasser la ligne rouge, et pour cela, il faut le dialogue mais qu'il doit se faire de la manière la plus appropriée.
Interpellé sur les termes de références, le président de l'ong think tank soutient : '' D' abord que le dialogue soit autour de la perception de la justice sénégalaise. Le pouvoir judiciaire a tout intérêt à être représenté à ce dialogue pour voir les mécanismes qui bénéficient d' un total confiance visibles des citoyens. L'autre axe doit s'articuler sur le parrainage pour l'élection présidentielle , les candidatures et le code électoral. Et enfin, le troisième point doit tourner autour d' une question centrale: c' est à dire le débat public. Parce qu' on débat de l' accessoire sans pourtant autant aller vers l'essentiel. Ce dernier s'agit de débats d'idées, débat autour des politiques publiques, de ce qui fait avancer la nation'' mentionne Daouda Tall.
Il termine de préciser que le dialogue politique , c 'est une action continuée. Il doit être avant , pendant et après , et même l'adversaire ou quelconque entité ne doit pas être exclu.
baoltimesnews - Thom D
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