Si des cimetières font souvent l’objet des profanations, des trafiquants de drogue s’adonnent à leur trafic dans ces lieux sacrés. C’est le cas du trafiquant répondant au nom d’Idrissa Diallo. Révélations !
Le trafic illicite des drogues continue de charrier des drames humains multiformes. Motivé par la recherche effrénée de gains illicites, il est quelquefois à l’origine du déploiement de moyens supérieurs à ceux des forces de sécurité de certains pays.
Convenons-en, l’abus de drogues constitue une véritable source de préoccupation, en particulier chez les jeunes. Il est causé, entre autres, par la curiosité, le mimétisme, l’oisiveté les dysfonctionnements familiaux, la fuite des réalités, la misère, l’ignorance, etc…
Le trafic illicite et l’abus de la drogue constituent un problème mondial qui requiert une solution globale, d’où la responsabilité commune et partagée des Etats pour juguler ce fléau.
Autant le trafic illicite de drogues doit être combattu avec la dernière énergie, autant, il doit être adopté une approche basée sur la santé publique et le respect des droits humains à l’égard du consommateur de substances illicites.
Ce qu’a certainement compris certains riverains du cimetière surnommé « Bétoirs » situé à quelques encablures de la baie de Soumbédioune.
En effet, il revient aux radars fureteurs de dakarposte que ce sont des parents de défunts enterrés dans ce mythique cimetière, fermé depuis des lustres, entre autres circonvoisins qui ont alerté les limiers du commissariat de police de la Médina sur un trafic intense, mais insoupçonné de chanvre indien dans l’enceinte de « Bétoirs ».
Sans tarder, des éléments de la Brigade de Recherches du commissariat de police Médinois sont activés sur les lieux. Des jeunes membres du gang de dealers, assis sur des tombeaux, sont alors surpris en train de conditionner pêle-mêle du chanvre dans des paquets.
La bande détale et se perd dans les allées buissonneuses. Idrissa Diallo sera vite cravaté. Même pris la main dans le sac, il allègue que la forte quantité de chanvre indien trouvée sur les lieux ne lui appartient pas.
« Cuisiné » (entendu), et confronté à la preuve irréfutable (quantité de chanvre trouvée sur les lieux), Diallo, qui se dit livreur, finira par passer à table et balancera un certain Baïla, connu sur la rue 6 de la Médina, comme étant son fournisseur.
Installé dans le panier à salade, il conduira les limiers à la rue 15 x Corniche de la Médina au domicile de Baïla. Ce dernier, certainement informé, par on ne sait quelle alchimie, prendra la poudre d’escampette.
Dakarposte a appris qu’il est d’ailleurs activement recherché au même titre que les autres membres de la bande.
buzzsenegal
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