Réforme des retraites : les syndicats s’inquiètent des méthodes du maintien de l’ordre A l’orée de la

Create: mar 28/03/2023 - 09:02
Author: admin
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Le mécontentement monte parmi les syndicats au sujet des méthodes des forces de l’ordre. Alors qu’une dixième journée d’action contre la réforme des retraites devait avoir lieu mardi 28 mars, plusieurs incidents, survenus lors des mobilisations antérieures, nourrissent les critiques. S’y ajoute de l’inquiétude face à un dispositif policier qui s’est étoffé pour contenir les débordements de plus en plus nombreux.

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Si les manifestations contre la retraite à 64 ans se sont déroulées sans heurts notables au cours des deux premiers mois, la situation a changé à partir du 16 mars, date à laquelle le gouvernement a appliqué l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter son projet sans vote. De nombreux accrochages ont été recensés lors de rassemblements spontanés qui se sont tenus presque chaque soir, durant un peu plus d’une semaine. Certaines des initiatives, orchestrées par les mouvements de travailleurs et de défense de la jeunesse, ont également dégénéré, en particulier celle du 23 mars dans les rues de la capitale.

Ce jour-là, deux faits au moins ont choqué les esprits. Un syndicaliste de SUD-Rail a perdu un œil à cause d’un « éclat de grenade de désencerclement », selon Solidaires. Simon Duteil, codélégué général de cette organisation, explique que son camarade a été mutilé, alors qu’il défilait « tranquillement », non loin de la place de l’Opéra – le point d’arrivée du cortège. « C’est un père de famille d’une cinquantaine d’années, qui a trois enfants, et un militant respecté, qui ne joue pas du tout aux têtes brûlées », ajoute-t-il.

« Ils cherchent l’incident »
Autre épisode qui a provoqué de l’indignation : selon Emilie Trigo, secrétaire nationale de l’UNSA, « les CRS ont envoyé » des doses de gaz lacrymogène « par dizaines, dans les pieds de la ligne » du service

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