Des membres du groupe d'extrême droite "Comité du 9-Mai" se rassemblent pour commémorer le 29e anniversaire de la mort de Sébastien Deyzieu, du groupe ultranationaliste "Œuvre française", à Paris, le 6 mai 2023. © Emmanuel Dunand, AFP
La manifestation, samedi à Paris, de plusieurs centaines de militants d'ultradroite, qui n'avait pas été interdite, a suscité lundi une vive indignation à gauche, alors même que plusieurs manifestations anti-Macron ont récemment été interdites pour éviter des "casserolades".
Des centaines de membres d'ultradroite vêtus de noir en plein Paris. Près de 600 militants du Comité du 9-Mai se sont rassemblés, samedi 6 mai dans le VIe arrondissement de Paris, pour célébrer le 29e anniversaire de la mort d'un militant d'extrême droite, Sébastien Deyzieu, décédé accidentellement en 1994. Un défilé qui suscite, depuis, de vives critiques.
Lundi, sur Twitter, le sénateur socialiste de Paris David Assouline a notamment interpellé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, estimant "inadmissible d'avoir laissé 500 néonazis et fascistes parader au cœur de Paris". "Expliquez-vous !", a-t-il sommé dans son tweet.
Samedi, ces manifestants, habillés de noir et souvent masqués, ont exhibé des drapeaux noirs marqués de la croix celtique et scandé, en fin de rassemblement, "Europe, jeunesse, révolution", le slogan du Groupe d'union défense (GUD), a constaté l'AFP.
Également sur Twitter, le porte-parole du PCF, Ian Brossat, élu de Paris, a de son côté ironisé en milieu de journée en écrivant : "Les casseroles sont manifestement plus dangereuses que les bruits de bottes..."
Prétendre que l'extrême-droite cagoulée ne présente aucun danger pour l'ordre public tout en interdisant systématiquement les casserolades contre la réforme des retraites...
france24
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