La décision de suspendre les audiences suite à l’incendie de la salle d’audience du tribunal de grande instance de Diourbel est une violation manifeste du droit des prévenus. La RADDHO (rencontre africaine pour la défense des droits humains) par la voix de son coordonnateur régional dénonce cette décision. Il lance un cri du cœur au président de la république pour la construction du palais de justice et la réhabilitation urgente de la salle d’audience.
Le coordonnateur de la Rencontre Africaine des droits de l’homme (RADDHO) lance un cri de cœur au président de la République Macky Sall pour qu’il use de son entregent afin que la salle d’audience du tribunal de grande instance de Diourbel incendiée dans la nuit du jeudi 03 au vendredi 04 mars puisse être réhabilitée dans les plus brefs délais. Le faire, c’est de l’avis de Malick Ciré SY « respecter les droits des prévenus qui sont violés par cette mesure de suspension des audiences » Et le coordonnateur de l’observatoire décentralisé des droits humains d’ajouter « Il faut même aller plus loin en dotant Diourbel d’un palais de justice digne de nom. »
Il rappelle que le 25 juillet 2012 Aminata Touré (Mimi) alors Garde des Sceaux, Ministre de la justice, avait promis que « le tribunal de Diourbel allait être construit dans un délai raisonnable. C’est parce que que le tribunal menaçait ruine, qu’il a été délocalisé dans des maisons inappropriées. Les bâtiments ne sont pas indiqués. Les travailleurs et les usagers sont exposés parce que le bâtiment du tribunal de grande instance est sur la route, mais aussi, il ne présente aucune commodité pour la préservation des droits des prévenus surtout s’ils doivent être gardé au niveau de la cave ».
baoltimesnews - M.S
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