La France a tiré les enseignements de son retrait forcé du Mali à l’été 2022 et testent actuellement, au Niger, un partenariat discret, adapté sur mesure aux demandes de Niamey, agissant en appui plutôt qu’à la place des forces locales.
« La philosophie au Niger, et de manière générale en Afrique, est différente de ce qui se faisait au Mali. Aujourd’hui, notre aide part avant tout des besoins de notre partenaire », résume le général Bruno Baratz, commandant des forces françaises au Sahel (FFS).Ce changement de paradigme était nécessaire après le départ des militaires français de l’opération Barkhane au Mali, sous la pression d’une junte hostile qui a fait appel aux mercenaires russes de Wagner, bien qu’elle le nie. Le Burkina Faso voisin, également dirigé par des militaires putschistes, a demandé en janvier le retrait des forces spéciales françaises de son territoire et se trouve désormais dans le viseur de Wagner.
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